CSP et Alimentation

Comme je le disais dans mes articles précédents, l'alimentation reste un problème de taille pour moi.

Avant tout, je voudrais revenir sur les microbiotes. J'en parle un peu plus dans une autre page sur "La recherche".

En effet, nous avions découvert que les microbiotes avaient une influence directe sur l'apparition de la CSP. Il faut donc trouver le moyen de modifier ce microbiote qui a, grossièrement, donné la mauvaise information à notre système immunitaire. L'une des façons de le modifier est l'alimentation. Bien qu'il n'existe pas de conseils diététiques qui permettent de réduire le nombre de poussées ou l'évolution de la maladie, ni de régime restrictif, il est tout de même préconisé de manger moins de viande, moins de sucre, plus de fibres, et des prébiotiques (artichaut, topinambour, pissenlit, chicorée, graine de blé, orge, seigle, asperge, lait de vache, oignons, etc). En effet, un régime riche en fibres et en légumes contribuerait à une plus grande biodiversité et à une meilleure résistance de l'organisme. Un régime gras influence le microbiote intestinal qui interagit avec les acides gras. Associé à un terrain génétique favorable, il pourrait contribuer à l'apparition et la progression des maladies biliaires.

Une étude alimentaire sur 1 000 patients est actuellement en cours aux USA chez des patients porteur de CSP mangeant moins de poisson et de steak bien cuits.

Une étude est en cours en Allemagne sur l'intérêt du gluten.

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Plan : 

I - Objectifs n°1 et Régime IG bas

II -  Entretien avec la nutritionniste du 12 mars 2018

III - Conseils Albi du 17 mars 2018

IV - Reportage : Enquête de santé : "Alimentation : Faut-il avoir peur du gras ?"

V - Objectifs n°2, 27 septembre 2018 : CSP et SII

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Lors de l'annonce du diagnostic, j'ai pris 10kg en 6 mois. En Janvier 2018, je faisais donc 90kg pour 1.69m

Mon gastro-entérologue m'avait déjà demandé de perdre du poids. Aha ! Oui, c'est très bien, mais de quelle manière ??? Je rappelle que je suis Bretonne et l'alimentation riche... Ben c'est bon, hein ! Je n'ai jamais mangé différemment.

I - Objectifs n°1 et Régime IG bas

Objectifs n°1: 

* Perdre au moins 10kg

* Me maintenir entre 75kg et 80kg 

(si c'est moins, tant mieux, mais ça sera déjà un bel objectif pour moi ! ^^)

J'ai donc essayé le régime Weight Watchers qui m'a fait perdre 4kg en 1 mois et demi. Le problème, c'est que j'avais souvent faim et donc craquais souvent.

Jusqu'au jour où ma belle-mère (qui est à fond dans tous les régimes ! lol) m'a parlé de son nouveau régime à IG bas. Je n'en avais jamais entendu parlé. Le concept est très intéressant car il remet quand même plus en moins en cause la théorie sur les sucres lents et rapides. Ce qu'il faut surtout voir, c'est le pic de sucre qu'un aliment impacte sur le corps au moment de la digestion. Car, comme vous la savez sûrement, le sucre est l'ami numéro 1 de notre cher ennemi "Le Cancer".
De plus, il met en place des menus intégrant entrées, plats, desserts.

Je me lance donc dans ce programme de 4 semaines à IG bas, étudié par Marie-Laure André, une diététicienne.

Première semaine, je n'ai rien perdu.

Deuxième semaine : -1kg.
Troisième semaine : -0.8kg
Quatrième semaine : -1kg

Premières conclusions sur le régime à IG bas :

Points positifs dans le cadre de la CSP :
C'est un régime qui diffère beaucoup de tout ce que je mangeais jusque là. En effet, il priorise beaucoup les céréales et les légumes.
Le fait d'intégrer une entrée me rassasie effectivement plus et m'évite de me jeter sur mon repas et de l’engloutir.
En terme d'influence sur le corps, je le trouve assez approprié car il privilégie les fibres et a fait diminuer de moitié mes douleurs abdominales.

Points négatifs dans le cadre de la CSP :
Ce régime n'interdit pas les graisses. Les graisses animales et végétales sont en effets bonnes pour la santé mais à petite dose. Le problème, pour ma part, est que j'ai beaucoup de mal à supporter les graisses de toutes sortes, elles me donnent mal au ventre.

J'avoue que je me sens donc un peu perdue dans l'alimentation. Ce régime m'a fait énormément de bien mais, hors mis le béa bas des graisses que sont les huiles, le beurre, etc, quels aliments seront également à éviter ?
Doit-on limiter / interdire les amandes, noix, noisettes, avocat, saumon, fromage ? Quelle viande dite grasse est à éviter ?

On parle actuellement beaucoup des régimes sans gluten qui limiteraient l'avancée et les douleurs des maladies chroniques. En quoi cela consiste ?

Beaucoup de réponses sont encore sans réponses.

II - Entretien avec la nutritionniste du 12 mars 2018 :

Entretien très intéressant. Nous sommes restées discuter pendant 1h de ma pathologie, des manifestations, des examens que j'ai fait, etc.
Depuis 3 semaines, j'avais noté tous mes menus dans un cahier (sans tricher!) en y ajoutant mes symptômes (douleur, transit), l'activité physique (avec mon podomètre) ainsi que mon sommeil.
Conclusion, même si aucune étude ne démontre qu'un régime en particulier améliore l'état de santé des personnes souffrant de maladies hépato-biliaires, l'objectif premier est de soulager le foie qui peine à éliminer les graisses. Il faut donc que j'enlève radicalement les graisses animales et végétales de mon alimentation quotidienne...
Ahahaha ! Donc enlever toutes les viandes, le poisson et les œufs ! Rien que ça ! Une bretonne devenant végétarienne, on aura tout vu ! Enfin... Si ça peut me permettre de limiter mes douleurs, pourquoi pas essayer ?
Je vais donc continuer encore mon régime à IG bas tout en supprimant, dans un premier temps, les viandes le soir.

III - Conseils Albi du 17 mars 2018

Après avoir parlé des conseils diététiques que ma nutritionniste me préconisait, les intervenants ont trouvé assez radical sa manière de voir les choses. Il n'existe toujours aucune preuve scientifique permettant de réduire les symptômes ou ralentir l'apparition de la maladie.
Ce qu'il faut retenir, c'est un régime presque comme Mr et Mme Tout-Le-Monde, c'est à dire : manger équilibré, avoir la meilleure hygiène de vie en y associant autant que possible une activité physique (éviter la sédentarité !). Faire jouer également son bon sens : arrêter l'alcool (très néfaste pour le foie) et limiter au maximum toutes les graisses.

Il faut garder à l'esprit que nous sommes notre meilleur médecin sur le plan nutritionnel. A nous d'évaluer ce que nous supportons le mieux.

Conclusion : étant bretonne et ayant une très mauvaise éducation nutritionnelle, je vais privilégier au maximum les repas végétariens mais, je pense, en y incluant 2 ou 3 repas par semaine avec de la viande. Le but n'étant pas de se priver mais de se faire plaisir de manière raisonnable. Comme ils l'ont si bien formulé lors de la conférence, déjà que la maladie n'est pas toujours simple à gérer alors si on se rajoute des poids de privation, on va vraiment finir par craquer.
J'espère que la nutritionniste me suivra dans cet objectif.

IV - Reportage : 

Enquête de santé : Alimentation : Faut-il avoir peur du gras ?

Conclusion : 

Après plusieurs recherches, des avis de professionnels de santé, reportages, etc, je crois que finalement personne ne sait exactement quelle alimentation est la bonne. Je vais donc privilégier un régime au maximum à IG bas. Comme on peut le comprendre dans le reportage d'Enquête de santé, le sucre serait l’ennemi numéro un de beaucoup de problèmes de santé.
D'autre part, certaines graisses sont indigestes pour moi surtout lorsque les aliments sont fris. Je vais donc essayer de limiter les graisses mais sans les éliminer (ce qui serait d'ailleurs impossible et dangereux (voir reportage Enquête de Santé)).

V - Objectifs n°2, 27 septembre 2018 : CSP et SII

Voilà maintenant 9 mois que je me suis lancée dans un régime ayant pour but de diminuer mes symptômes. Depuis juin dernier, on m'a diagnostiqué un SII (Syndrome de l'Intestin Irritable) qui va de paire avec la CSP. Concernant l'alimentation, je serais donc obligée d'y associer les deux.
Après avoir fait l'expérience d'une nutritionniste il y a quelques mois qui n'a pas été une grande réussite, j'ai essayé de faire mon régime moi-même. Le régime Ig bas est un très bon régime pour apprendre à limiter les sucres. Ce régime m'a permis d'apprendre à manger différemment et plus équilibré. Le problème avec le SII est que manger des fibres tout le temps, ça irrite l'intestin et provoque beaucoup de flatulences. Il faut donc que j'apprenne à doser cette alimentation.

Objectifs n°2 : 

* Poids actuel : 79kg, me maintenir entre 75kg et 80kg
* Approfondir un régime de confort intestinal
* Prendre RDV avec une diététicienne si besoin

Maintenant que mon objectif de poids est atteint, je me concentre uniquement sur la diminution des symptômes. Mon gastro m'a donné une liste d'aliments autorisés et interdits, que vous trouverez ICI, qui est juste imbuvable ! Je n'y comprends rien ! Je ne comprends pas la logique et si je sors de cette liste, ben je ne sais pas si j'y ai le droit ou pas. Mon mari semblait inspiré par cette liste, moi, absolument pas. Depuis plusieurs mois, en épluchant les sites de rendez-vous médicaux en ligne, je suis tombée sur une diététicienne près de chez moi spécialisée dans les MICI (Maladies Inflammatoires du Colon). Le problème est que la première consultation est de 80E puis 40E chaque consultation, non remboursée bien sûr ! Mais arrivé à ce stade, je stagne. J'ai donc pris rendez-vous avec elle.

V.1 - Entretien avec la diététicienne (10/09/18)

Entretien d'1h30 où mon mari était présent afin de m'aider à décortiquer le morceau et à avoir un regard objectif sur la consultation. D'autant plus que c'est souvent lui qui fait à manger 😅.
La liste du gastro que vous avez pu trouver dans le lien ci-dessus, n'était effectivement pas mauvaise, bien au contraire. Mais comme le dit la diététicienne, on a pris 1h30 à tout décortiquer, le gastro n'a pas le temps de prendre le temps de tout nous expliquer.

Ce qu'il faut retenir en théorie : 
* Limiter au maximum toutes les graisses
* Limiter les viandes - poissons gras
* Limiter les aliments pouvant provoquer des flatulences et irriter l'intestin

Ce régime de confort intestinal est assez restrictif mais pas impossible, je pense. Afin de m'aider au moment des courses, je me suis amusée à faire une liste de course pour ces périodes d'inconfort que je vous mets ICI.

Je donnerais plus de détails lors de mes prochaines séances.